Qu’est-ce qu’une hémorragie ?

L’hémorragie est un écoulement de sang important en dehors du système circulatoire.

On rencontre trois sortes d’hémorragies :
- externe : on voit le sang couler par une lésion ;
- extériorisée : on voit le sang couler par un orifice naturel tel que la bouche, le nez, l’oreille, le vagin, l’anus, l’urètre ;
- interne : on ne voit pas le sang couler.

Facteurs de gravité de l’hémorragie

La gravité de l’hémorragie augmente avec la quantité de sang perdu, car le sang est indispensable pour transporter l’oxygène vers le cerveau, le coeur, le rein, le foie et tous les autres organes. C’est pourquoi il faut arrêter l’hémorragie le plus tôt possible.

La compression locale, technique de base

La compression se fait simplement avec la main, ou si possible avec des compresses stériles ou un pansement « américain ».

Si la victime est sur le dos et que l’hémorragie siège sur un membre, on surélève le membre pour diminuer l’afflux sanguin.

Une fois l’hémorragie arrêtée avec la main, on met en place un pansement compressif (PAC ou CHUT). Exception : en cas de saignement au cou, on ne peut placer le PAC.

Si la compression locale est inefficace ou impossible (corps étranger, fracture ouverte), on procède à la compression à distance.

Le garrot  pour l’hémorragie (en équipe)

Sa pose est limitée à des circonstances exceptionnelles :
- impossibilité de réaliser une compression directe (plaie inaccessible par exemple),
- compression directe inefficace,
- afflux massif de victimes, et en règle générale dans toutes les situations où vous avez impérativement besoin de vous libérer (situation isolée par exemple).

En France cette technique n’est plus enseignée dans la formation de base (PSC1). En équipe, la technique utilise un « tourniquet » de type SOFTT [1]. Sinon le garrot est improvisé par un lien large non élastique de 3 à 5 cm de large et de 1,5 m de long (cravate, écharpe…) et un bâton ou tube pour le serrage.  À Coeur Vaillant Défibrillateurs vous propose la formation Gestes pour secourir.